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La faim... La faim était la chose la plus insupportable pour le grand Maxime. La douleurs de son combat passé, il la supportait, le froid, de même. Il n'y avait que lorsque son estomac se tordait qu'il se laissait échapper des grognements. Voilà pourquoi il se retrouvait là. Il était maintenant jugé comme un ennemi de la bande de Joe, devait donc éviter d'être trop vu, mais il avait bien trop faim pour faire attention aujourd'hui et c'est en marchant devant l'auberge que le chien sentit une odeur plus qu’attrayante.
Il s'approcha doucement, un steak avait été laissé là. Il tourna autours, ne sachant s'il pouvait faire confiance à une nourriture si louche... Mais la faim le rendait plus stupide qu'il ne l'était déjà. Il s'approcha d'avantage, recula, s'approcha pour finalement venir mordre avec appétit dans la viande.

Alors qu'il sentait le goût délicieux de la viande cru contre sa langue, il vit une corde craquée, surpris, il leva les oreilles et un grincement le surpris. Il ne fallut que quelques secondes pour que le grand chien musculeux ne lève les yeux, ne voit la cage tomber vers lui et ne bondisse sur le côté pour l'esquivé. Il ne fallut que quelques secondes, quelques secondes de plus il s'en était fait de lui.
Néanmoins, le bord de la cage tapa violemment dans ses reins, lui arrachant un couinement non maitrisé. Il s’extirpa assez vite de là à force de e débattre puis galopa à quelque mètre. Son dos lui faisait un mal de chien à présent, mais il avait garder la viande entre ses crocs. Tout ça était bien trop étrange, vraiment, il ne savait pas ce qui se tramait en ville, mais mieux valait ne pas y être mêler. Maxime ne voulait pas crever ici.
Avec un dernier regard pour la cage, il s'éloigna en courant, faisant fit de la douleur.

A peine eut-il commencer à courir que des voix humaines s'élevèrent derrière lui, il lança un regard par dessus son épaule et aperçu un molosse presque aussi gros que lui galoper vers lui. Ses reins lui faisaient mal, mais il tenta de redoubler de vitesse. Ce n'est pas qu'il avait peur, mais il comptait garder la viande entre ses crocs et se battre pourrait la lui faire perdre.
Malheureusement, ses blessures le ralentirent que trop et le chien baveux arriva à sa hauteur. Il mordit avec violence la croupe du bâtard qui lâcha un grognement. Il sentit ses pattes arrières se dérobés sous lui et tomba lamentablement dans la neige, dérapant légèrement sur le flanc. Il ne lâcha pas pour autant la viande, se contenta de se débattre un peu en envoyant un regard noir à l'autre chien.